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23 juin, 2016
LIVRE A M’EN DECHIRER LE COEUR
Georgette Lemaire – A m’en déchirer le coeur (Livre)
Titre : A m’en déchirer le cœur Auteurs : Georgette Lemaire & Stéphanie Lohr Editeur : Edition du Toucan Parution : 10.03.2010 Nombre de pages : 201
Présentation de l’éditeur
Georgette Lemaire on s’en souvient, c’est la chanteuse de Paname, adulée des téléspectateurs dès sa première apparition publique, celle qui enregistre son premier disque avec Charles Dumont comme parolier. Sur le ring de sa vie elle a tout connu, le triomphe, la célébrité puis la misère et l’oubli. La providence et l’adversité. Georgette Lemaire c’est avant tout une voix, celle d’une chanteuse à succès, celle d’une femme de coeur qui n’a pas cherché à ménager les vagues de la passion. Elle a mené sa carrière comme elle a mené sa vie, avec ferveur et sans s’épargner, sans rien calculer, en chantant Chez Louisette avant de connaître la gloire au Jeu de la chance en 1965. L’espoir toujours et le sourire qui illumine. C’est cette vie qu’elle raconte dans ce livre, témoignage vibrant d’émotion où l’on entend sa voix à chaque page.
Si vous l’avez raté à sa sortie en librairie de ce livre, il vous reste une chance de le commander !
10€ le livre + 5€ de frais d’envoie en lettre suivie.
Commandes et contact en message privé sur FACEBOOK : cliquez ici.
Possibilité de règlement par chèque ou paypal.
Dépêchez vous il n’y en aura pas pour tout le monde !
4 mai, 2016
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19 décembre, 2015
georgette en direct a la radio le lundi 21 decembre a 21 heures
cliquer sur ce lien pour écouter la radio en ligne
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=492957147540737&set=gm.1530995277211238&type=3&theater
9 décembre, 2015
30/11/2015 … Mon crrrédo…
Médire est tellement facile. Mireille Mathieu a-t-elle conscience que la flatterie surfaite de ses admirateurs ne peut cacher une évidence : elle n’a plus sa belle voix de jadis, sa beauté subit l’outrage du temps et son succès actuel s’appuie sur ses 30 premières années de carrière. Mireille Mathieu a été oubliée en France pendant de très nombreuses années. Son succès allemand dont elle fait étalage est entaché par une absence de 20 ans sur les scènes allemandes ; son retour date en effet de 2008, et la vente de disques dont les fans se flattent de compter la démesure n’a plus rien à voir avec le siècle actuel. Certes elle a bien vendu sa compilation « Un vie d’amour » sortie récemment et qui a fait l’objet d’un disque d’or, mais qu’y retrouve-t-on sinon les chansons du temps de Johnny Stark et quelques rares nouveautés, mal chantées, et dont le médiocre »Ce n’est rien », composé par un Ycare mal inspiré me paraît aussi insipide qu’inaudible. Les fans ont applaudi cette interprétation qui se veut « jeune et moderne », mais comment ne pas les comprendre, ne sont-ils après tout pas plus flatteurs que mélomanes ? « Ce n’est rien » sera aussi vite oubliée que « Une place dans mon coeur » au succès très relatif parce qu’artificiel et qui date… d’il y a plus de dix ans ! Que Mireille Mathieu s’en prenne à Georgette Lemaire n’est pas surprenant car cette grande artiste revient discrètement à l’avant scène avec des nouveautés que l’on peut ne pas apprécier mais qui ont le mérite de ne pas pleurer sur un passé qui lui a laissé tout au plus un goût d’amertume déposé par un Johnny qui n’était pas un ange et repose dans le caveau des Mathieu en réglant ses comptes avec Fauvette, Betty Mars, Martine Baujoud et autres victimes. Oui, la France a toujours plus aimé Georgette Lemaire que Mireille Mathieu, vedette internationale qui doit compter à son répertoire plus de chansons allemandes que françaises ; oui, la France se sent française avec Georgette Lemaire qui est non pas l’héritière de la voix Mme Edith Piaf, les voix ne s’héritant pas, mais l’interprète de chansons réalistes dont la sincérité et le vécu perdurent dans le coeur de ceux qui frémissent à sa voix. J’abandonne volontiers Mireille Mathieu à ses juke-box, ses zim boum tra la la et ses foires aux vanités en faveur des craquements du vinyl des enregistrements de Georgette Lemaire qui nous font aujourd’hui encore pleurer, aimer et vivre.
Transmis par Jacques K* (revu par RicoSouvenirs avec l’autoristation de l’auteur)
Rappel. – A la différence des autres sites et blogs, le blog « Avignon » affiche tous les avis et favorise le droit de réponse. Si vous voulez émettre le vôtre, envoyez votre texte en mentionnant si vous acceptez qu’il soit adapté à la publication (toute insulte et atteinte à la vie privée seront écartées).
lu sur : http://avignon.skynetblogs.be/
29/11/2015 Les « Piaf » – Un vécu différent
J’ai eu l’occasion de me balader sur internet, notamment sur Facebook, où existent plusieurs pages de « fans » de Mireille Mathieu.
Hormis des conneries et autres commentaires aussi onctueux qu’un Gervita, je n’y a lu que des mièvreries plus grosses les unes que les autres, une sorte de surenchère de la flatterie comme on la pratiquait au XVIIè siècle.
J’ai vite arrêté de parcourir ces sites, rigolant bien de ce qu’aurait pu être un de mes commentaires sur certaines chansons complètement débiles, ou sur la voix plus que vacillante depuis plusieurs années (rien de méchant là-dedans, rien qu’un constat sur une voix de femme de presque 70 ans).
S’acharner à comparer le talent et la carrière de ces artistes, c’est toujours regarder dans le rétroviseur, ce qui ne grandit en rien les abruti(e)s qui ne cessent de polémiquer depuis que ces grandes chanteuses se produisent pour notre plus grand plaisir.
Perso j’aime la Mireille Mathieu qui m’a tant de fois fait vibrer par ses interprétations des années 70/80, et les chansons dont Georgette Lemaire sait si bien s’approprier, avec un vécu différent. C’est ça être artiste ! » – (Stéfane Mathieu)
lu sur : http://avignon.skynetblogs.be/
reflet-d’artiste-georgette lemaire,lettre a une protopunk qui s’ignore
Chère Georgette, me pardonneras-tu jamais d’avoir tant tardé à l’écrire, cette chronique de notre rencontre ? C’était fin avril 2014 ; huit mois pour relater cet entretien … ça craint vraiment, non ? Nulle feignasserie, mais au sortir de cette heure et demi d’échange à bâtons rompus (bâtons de la taille de baobabs, précisons-le), un grand enthousiasme, suivi d’un vide rédactionnel terrible : comment retranscrire ces impressions, ce parcours, ce mental sans tomber dans la bio pré-nécrologique ou le pathos musical où mes camarades en médiattitude se plaisent à te cantonner, toi l’incantonnable ?
Non franchement tu mérites mieux, mieux que ce concert de louanges éplorées devant « l’artiste foudroyée », mieux que les appels à l’aide racoleurs pour soutenir une carrière soi disant brisée. Parce que tu n’es pas ça, Georgette. Jamais. Tu es tout l’inverse. A la seconde où je te vois, éclate l’image de l’ancienne gloire de la chanson française, blonde jeune fille dont les reflets platine illuminent les pochettes de disque vintage d’un sourire de starlette ingénue (un truc que tu détestes, les princesses, ce n’est pas ton truc).
Exit l’allure de petite fille sage et angélique qui chante le vide de l’amour, « A quoi ça sert d’avoir 20 ans » ou « Des millions d’amoureux », dehors le profil de Nicoletta qui entonne « Vous étiez belle, Madame », même la filiation vocale avec Piaf reste sur le tapis tandis que tu tailles un short à l’industrie musicale et ses faux semblants. Eprise de réel, fan de polars et de films de mafieux, admiratrice de Brando, Dewaere ou Pacino, lectrice assidue des horreurs humaines depuis l’Inquisition jusqu’à la Shoah en passant par la Commune, tu observes les vicissitudes de l’Homme et c’est grand dommage qu’on ne te les ait jamais fait chanter.
Ce n’est pourtant ni le professionnalisme ni l’exigence qui manquent, tes passages en studio et sur scène sont toujours synonymes de perfectionnisme, volonté normale pour la grande adepte d’Aznavour que tu es, une artiste venue à la musique par hasard pour appredre les bases du métier avec George Brassens, Enrico Macias, Joe Dassin, Alain Barrière, … Un beau palmarès épaulé par les indéfectibles Jacques Martin et Pascal Sevran qui toujours te mirent en avant là où les médias te boudaient, probablement dérangés par ton franc parler et ta gouaille toute parisienne. C’est que la dame est volubile et n’a pas sa langue dans sa poche quand il s’agit de souligner les défaillances du système.
Disons-le, Georgette, tu pourrais très bien, de par ta mentalité et ton regard sur le monde, revendiquer le statut de proto punk, toi que les producteurs ont cantonnée dans un registre guimauve quand il t’aurait fallu des textes de contestation, une poésie engagée et militante, des riffs enragés et des tambours de guerre. La chose saute aux yeux et aux tympans quand on écoute les morceaux d’Inoubliable, l’un de tes récents albums, où tu mêles ta voix intacte malgré les ans aux guitares électriques et aux cadences modernes. « Incertitudes », « London ferry », C’est l’après », « Gill John » … le potentiel est énorme, implosif et riche de possibilités, qui dépasse même l’excellent Paris Jazz où tu entonnes la capitale, « Mademoiselle de Paris », « La Bohème » (Aznavour mon amour), « Pigalle », « Sous les toits de Paris »
Amatrice de Barry White, Ray Charles et Otis Redding, quand donc plongeras-tu dans le hip hop, le slam, la soul, ces mouvances de banlieue qui conviendraient tant à la réaliste que tu es ? Vite, vite, que l’un de nos rapeurs te compose un morceau, emboîtant le pas à Sanseverino qui fut suffisamment inspiré pour travailler avec toi. Pas assez lisse pour la variété et le tout venant musical, ne doutons pas que tes aspérités, ta spontanéité et ta franchise conviendront à un Oxmo Puccino, pourquoi pas également un Mathias Malzieu, un Benabar, un Arthur H ? Bref de belles rencontres qu’il conviendrait d’initier pour nous éblouir à ta juste valeur.
article lu sur : http://www.theartchemists.com/reflet-dartiste-georgette-lemaire-lettre-a-une-protopunk-qui-signore/